16 ingrédients à éviter dans nos cosmétiques

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A l’heure actuelle, encore beau­coup trop d’in­gré­di­ents issus de la chimie de syn­thèse et forte­ment sus­pec­tés d’être tox­iques se retrou­vent dans nos cosmétiques.

Je vous liste ci-dessous 16 ingré­di­ents à éviter, cette liste étant évidem­ment non exhaustive.

Je ne saurai que trop vous con­seiller de les repér­er grâce à des appli­ca­tions qui scan­nent vos pro­duits, ou de vous met­tre à analyser les listes INCI.

Sinon le plus facile reste de se tourn­er vers des cos­mé­tiques BIO, ou encore les faire vous-même 🙂

Atten­tion, cet arti­cle n’a pas pour but d’être anx­iogène! En effet même si cer­tains ingré­di­ents présen­tent de graves risques, leur quan­tité reste cepen­dant min­ime dans les cosmétiques.

C’est en général leur util­i­sa­tion répéti­tive qui aggrave la situation.

Mais ce n’est pas une rai­son pour con­tin­uer de nous voil­er la face. Il n’est pas encore trop tard pour chang­er notre mode de consommation 🙂

 

OMG qu’est ce qu’on va devenir ??!?

 

Les ingrédients présents dans encore trop de produits

 

1. Le BHT

Cet ingré­di­ent est util­isé comme antioxy­dant pour éviter le ran­cisse­ment des huiles. On le retrou­ve prin­ci­pale­ment dans les rouge à lèvres, les crèmes et les par­fums. Il est sus­pec­té d’être per­tur­ba­teur endocrinien et can­cérogène.

 

2. Les PEG

Ces molécules syn­thé­tiques sont util­isées pour leurs pro­priétés ten­sioac­tives, émul­si­fi­antes ou humec­tantes. Ils appor­tent un touch­er soyeux et de la tex­ture aux émulsions.

Leur proces­sus de fab­ri­ca­tion inclut des gaz tox­iques poten­tielle­ment can­cérigènes qui peu­vent se retrou­ver à l’é­tat de traces dans les PEG. Ils sont égale­ment peu biodégrad­ables.

On les retrou­ve dans presque tous les pro­duits d’hy­giène: gels douche, sham­po­ings, crèmes…

 

3. Le phenoxyethanol

Ce con­ser­va­teur a été jugé tox­ique pour le sang et le foie, en par­ti­c­uli­er pour les enfants de moins de 3 ans, par l’ANSM (Agence Nationale de Sécu­rité du Médicament).

Cepen­dant en 2016 le SCCS (ou Com­mis­sion Européenne pour la Sécu­rité des Con­som­ma­teurs) a décidé que le phe­noxyéthanol était toléré à une lim­ite de 1% dans les pro­duits. Et cela même si l’ANSM main­tient sa position 🙁

On le retrou­ve un peu partout aus­si bien dans les crèmes solaires, les crèmes tout court, les fonds de teint, les déodor­ants, et prob­a­ble­ment dans cer­tains pro­duits bébés…

 

4. L’ethylexylmethoxycinammate

A vos souhaits ! Des recherch­es sur ce fil­tre UV ont démon­tré des effets poten­tiels sur les œstrogènes et la fonc­tion thy­roï­di­enne. On le retrou­ve dans une mul­ti­tude de pro­duits: crèmes solaires, baumes à lèvres, fonds de teint, shampoings…

 

5. Les huiles minérales et de synthèse

Recon­naiss­ables aux INCI Paraf­finum liq­uidum, Cira micro­cristal­li­na, Petro­la­tum, ou encore Min­er­al Oil, ces huiles dérivées de pét­role sont très sou­vent util­isées dans les pro­duits pour les lèvres.

Cepen­dant ces sub­stances sont poten­tielle­ment can­cérigènes en cas d’inges­tion. Pour­tant plusieurs études prou­vent que l’on con­somme à chaque fois quelques quan­tités de rouge à lèvres.

Elles sont égale­ment occlu­sives pour la peau (bouchent nos pores) lorsqu’elles sont util­isées dans des crèmes. Sans oubli­er leur impact néfaste pour l’en­vi­ron­nement.

 

6. Les parfums de synthèse

L’INCI “Par­fum” (base par­fumée util­isée pour embaumer nos cos­mé­tiques) peut cacher une mul­ti­tude d’in­gré­di­ents. Les fab­ri­cants sont autorisés à l’u­tilis­er sans affich­er sa réelle com­po­si­tion pour garder leur secret de fabrication.

C’est ain­si qu’il peut par exem­ple cacher des phta­lates, per­tur­ba­teurs endocriniens et can­cérigènes soupçonnés.

 

7. Les libérateurs de formaldehyde

Classé comme can­cérogène par inhala­tion, le formalde­hyde ou for­mol a été inter­dit dans les cos­mé­tiques sauf dans les pro­duits pour les ongles. (Gare à ceux qui se ron­gent les ongles, Pas manger le ver­nis non non non !)

Cepen­dant, cer­taines sub­stances autorisées dans les cos­mé­tiques peu­vent en libér­er de petites quan­tités lorsqu’elles sont en con­tact avec l’eau ou d’autres ingrédients.

Ces molécules ont comme INCI: DMDM hydan­toin, Dia­zo­lidinyl ure­al, Imi­da­zo­lidinyl urea, Methenamine, Chlor­phen­esin, Quater­ni­um-15, Quater­ni­um 18, Polyquater­ni­um 10.

 

8. Les sels d’aluminium

Ces anti-tran­spi­rants sont soupçon­nés d’être des per­tur­ba­teurs endocriniens et respon­s­ables de cer­taines mal­adies dégénéra­tives du cerveau.

On les retrou­ve sous les INCI: Alu­minum chloro­hy­drate, Alu­mini­um Sesquichloro­hy­drate, Alu­minum zir­co­ni­um pentachlorohydrate…

 

Les ingrédients qui sont de moins en moins utilisés mais qui ne sont pas totalement interdits

 

J’ai presque dis­paru mais je suis tou­jours là !

9. Le triclosan

Plusieurs études prou­vent que ce con­ser­va­teur et bac­té­ri­cide est can­cérogène et per­tur­ba­teur endocrinien. Depuis, il est ban­ni par plusieurs marques.

Mal­heureuse­ment on le retrou­verait encore dans des den­ti­frices, des savons, déodor­ants, net­toy­ants intimes…

 

10. Les parabens

Qui n’a pas enten­du par­ler de la polémique des parabens ? Ces con­ser­va­teurs sont forte­ment soupçon­nés d’être per­tur­ba­teurs endocriniens et can­cérigènes.

Les plus dan­gereux ont été retirés du marché.

Cepen­dant ils en sub­siste encore dans nos cos­mé­tiques (laits, crèmes, fonds de teint, gels douche…).

En effet, l’ethyl­paraben et le methyl­paraben (des molécules “cour­tes”) on été jugés sans danger.

Par con­tre, bizarrement le propy­l­paraben et le butyl­paraben sus­pec­tés d’être des per­tur­ba­teurs endocriniens, sont aus­si encore autorisés.

 

11. Le MIT

Le MIT ou Methylisoth­ia­zoli­none est un con­ser­va­teur forte­ment aller­gisant. Il est inter­dit dans les pro­duits non rincés (crèmes, fonds de teint, laits etc…).

Cepen­dant il est tou­jours autorisé dans les pro­duits rincés (gels douch­es, sham­po­ings). Certes à des quan­tités infimes, mais pas interdit.

D’au­tant que les parabens et le phe­noxyéthanol sont dans le viseur des médias, celui-ci se fait plutôt discret…

 

12. Les benzophenones

Ces fil­tres UV ne sont nor­male­ment plus util­isés dans les crèmes solaires vu le nom­bre d’aller­gies qu’ils ont engendré.

Cepen­dant ils sont encore autorisés dans cer­tains pro­duits (déodor­ants, vernis…).

 

Les ingrédients néfastes pour l’environnement

 

Not good at all Captain…

13. L’EDTA

Bien que jugé non nocif, ce con­ser­va­teur et sta­bil­isant large­ment util­isé dans tous les types de for­mules est très pol­lu­ant. En effet il ne se dégrade pas, se retrou­ve dans les eaux usées et prob­a­ble­ment les nappes phréa­tiques. De plus il peut se fix­er aux métaux lourds et donc les main­tenir dans l’environnement.

 

14. Les huiles et cires de silicones

Recon­naiss­ables aux INCI ayant des suf­fix­es en -cone ou -oxane (Dime­thicone, Amodime­thicone, Cyclo­hexa­s­ilox­ane…), ces molécules ne sont pas dégrad­ables. Elles sont cepen­dant large­ment util­isées en cos­mé­tique du fait de leurs nom­breuses pro­priétés: agent anti-sta­tique, émol­lient, con­di­tion­neur capil­laire, humec­tant, solvant et agent de con­trôle de la viscosité…

Une assez bonne nou­velle, la D4 et la D5 (Cyclopen­tasilox­ane et cyclote­trasilox­ane) seront lim­itées à 0,1% dans les pro­duits rincés d’i­ci 2020.

En effet, en plus d’être pol­lu­antes ces sub­stances sont soupçon­nées d’être des per­tur­ba­teurs endocriniens. Quid de leur inter­dic­tion dans les pro­duits non rincés ?

 

Les ingrédients “moins préoccupants” mais à éviter

 

15. Le Sodium Lauryl Sulfate et l’Ammonium Lauryl Sulfate

Ces ten­sioac­t­ifs sont large­ment util­isés en cos­mé­tique surtout dans les pro­duits d’hy­giène (gels douch­es, sham­po­ings…). Bien que non con­sid­érés comme tox­iques, ils sont très irri­tants.

 

16. L’alcool

Il peut être irri­tant et très asséchant lorsqu’il est inclut en grande quan­tité. Ce qui est cepen­dant rarement le cas.

On le retrou­ve sous l’IN­CI Alco­hol.

 

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5 commentaires sur “16 ingrédients à éviter dans nos cosmétiques

  1. Je suis une cat­a­stro­phe dans le décryptage de com­po, j’u­tilise d’ailleurs énor­mé­ment d’ap­pli­ca­tions qui m’aident à m’ori­en­ter vers de “bons pro­duits” (yuka…). En tout cas mer­ci pour ton arti­cle, ça va beau­coup m’aider !

    Belle journée

    1. Salut Jus­tine !
      Mer­ci beau­coup pour ton com­men­taire, c’est déjà une très bonne chose d’u­tilis­er les applis 🙂 Mais de rien, je suis con­tente de pou­voir aider !

  2. Mer­ci pour cet article !
    Tu as rai­son l’idéal reste les cos­mé­tiques mai­son, et pour celles qui n’ont pas envie de se lancer, sim­ple­ment utilis­er un hydro­lat et une huile végé­tale per­me­t­tent une rou­tine quo­ti­di­enne effi­cace, pas chere, naturelle et agréable 🙂 on a ten­dance à sur­con­som­mer les pro­duits cos­mé­tiques, comme beau­coup d’autres choses, car l’of­fre est alléchante et se renou­velle sans cesse, mais finale­ment on n’a pas besoin de beau­coup de choses pour pren­dre soin de soin ! une par­tie pas­sant par l’al­i­men­ta­tion, le som­meil, etc. en plus 🙂 vive la simplicité !

    1. Bon­jour Prom­e­nade Minimaliste,

      Mer­ci beau­coup pour ton commentaire ! 🙂
      Tu as rai­son, rien de mieux que la sim­plic­ité. Le prob­lème comme tu dis est qu’on est exposés qua­si­ment h24 aux pub­lic­ités. Et hélas la société de con­som­ma­tion nous a habitué à tou­jours vouloir plus et tou­jours vouloir tout tester même si on a trou­vé des pro­duits qui nous correspondent.
      Et les hydro­lats c’est top ! Mer­ci pour ta vis­ite, j’i­rai faire un tour sur ton blog avec plaisir.
      N’hésite pas à partager mon arti­cle si tu l’as aimé et que tu pens­es qu’il pour­ra intéress­er d’autres personnes 🙂
      Belle journée !

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