Inquiétude et stress peuvent être ressentis face à des changements dans son cycle menstruel notamment lorsque la durée des règles se réduit à seulement deux jours. Bien qu’il faille prendre en compte plusieurs facteurs, avoir un flux menstruel plus faible et de courte durée n’indique pas toujours un problème de santé. Dans cet article, nous allons explorer les différentes causes possibles pour des règles qui ne durent que 2 jours, ainsi que quelques conseils et solutions à envisager.
Causes possibles des règles de courte durée
Avant de paniquer ou de chercher une solution immédiate, il peut être intéressant de réfléchir aux raisons potentielles pour lesquelles vos règles ont diminué en durée.
- Déséquilibre hormonal : Une variation du niveau d’hormones peut affecter la durée de vos règles. L’adolescence, la ménopause ou certaines pathologies endocriniennes peuvent provoquer ce type de déséquilibre.
- Changement de poids : Prendre ou perdre rapidement du poids peut modifier le fonctionnement du système reproducteur, impactant ainsi votre cycle menstruel.
- Stress : Le stress peut entraîner un dérèglement hormonal, ce qui peut réduire la durée des règles.
- Exercice physique intense : Les sportives intensives sont plus susceptibles d’avoir des cycles irréguliers, voire des aménorrhées.
- Contraception : Les contraceptifs hormonaux peuvent modifier la durée et le volume des règles.
Premières mesures à prendre face aux règles de 2 jours
Consulter un médecin
Si vos règles passent soudainement d’une durée normale à seulement deux jours sans qu’il n’y ait eu de changements notables dans votre mode de vie ou que les causes énumérées ci-dessus ne semblent pas être particulières à votre situation, il est important de consulter un professionnel de santé. On pourra ainsi réaliser un bilan gynécologique qui inclut une prise de sang, une échographie pelvienne et si besoin, une hystéroscopie diagnostique.
Suivre votre cycle menstruel
Tenir un journal de suivi de votre cycle menstruel peut vous aider à identifier d’éventuelles modifications ou irrégularités. Notez notamment la date de début et de fin, la durée, l’abondance et la couleur du flux, les sensations ressenties, etc. Ces informations pourront être extrêmement utiles lors d’un rendez-vous médical.
Gérer le stress
Le stress étant l’une des principales causes de variations du cycle menstruel, trouver des moyens de mieux le maîtriser peut potentiellement améliorer la situation. Par exemple, la pratique régulière d’exercices de relaxation comme le yoga ou la méditation peut contribuer à apaiser l’esprit et rétablir l’équilibre hormonal.
Adopter un mode de vie sain
Avoir une alimentation équilibrée, faire régulièrement de l’exercice et privilégier un sommeil de qualité sont autant de bonnes pratiques à adopter pour maintenir un cycle menstruel régulier. Ces habitudes pourront également prévenir d’autres désagréments liés au syndrome prémenstruel (ballonnements, douleurs abdominales, fatigue).
Quand faut-il s’inquiéter ?
Comme évoqué précédemment, la réduction de la durée des règles peut souvent être expliquée par un élément externes (changement de mode de vie, stress, contraception, etc.). Toutefois, certaines situations peuvent mériter une attention particulière :
- Si vos règles deviennent presque inexistantes : Une aménorrhée (absence totale de règles) doit vous inciter à consulter votre professionnel de santé.
- Si vous ressentez des douleurs intenses ou des saignements abondants : Une consultation médicale est recommandée afin de déterminer s’il s’agit d’un problème plus grave comme des fibromes utérins ou l’endométriose.
- Si vous essayez de concevoir : Si vous cherchez à tomber enceinte et que les règles qui ne durent que 2 jours sont accompagnées d’autres symptômes tels que l’infertilité, il pourrait y avoir un problème sous-jacent qui doit être discuté avec un professionnel de santé.
En résumé, il est important de bien connaître son cycle menstruel et d’être à l’écoute de son corps. Si vous êtes préoccupée par vos règles qui ne durent que 2 jours, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou un gynécologue qui saura évaluer si cela est normal dans votre cas, ou s’il faut approfondir les investigations.
